La mise à jour de notre stratégie de portefeuille trimestrielle nous rappelle une leçon importante que nous devons souvent réapprendre : les marchés anticipent terriblement mal les événements non linéaires.
Nous préparons d’ailleurs cette édition juste avant la date de publication prévue de la note d’information sur la politique commerciale « America First ». Cette publication devrait recommander la mise en œuvre de tarifs douaniers supplémentaires pour chaque pays selon le principe de réciprocité, ainsi que d’autres barrières non tarifaires. En outre, les exonérations de tarifs douaniers sur les importations en provenance du Canada et du Mexique conformes à l’ACEUM devraient expirer le 2 avril, mais le risque de préjudice pour les secteurs de l’automobile, des semi-conducteurs et des produits pharmaceutiques en particulier demeure important.
Il est difficile de prévoir exactement l’ampleur de l’incidence des tarifs douaniers sur les prix, d’autant plus qu’il est toujours possible que la Maison-Blanche change d’avis sur l’importance de ces mesures et sur les pays ciblés. À tout le moins, nous pouvons avancer, sans trop prendre de risque, qu’en raison de l’imprévisibilité de la politique commerciale, l’incertitude n’a probablement pas atteint un sommet. Concrètement, cela signifie que maintenir un positionnement défensif reste une approche prudente. Néanmoins, les données fondamentales de l’économie américaine ne se sont pas encore suffisamment détériorées pour justifier un prolongement de la correction observée au premier trimestre. Il semble donc acceptable de conserver un peu de souplesse concernant la répartition du risque dans vos portefeuilles.
Nous avons tout de même l’intention, pour le prochain trimestre, de faire preuve d’une grande prudence à l’égard du risque global, tout en privilégiant la diversification géographique. De plus, nous sommes beaucoup plus optimistes à long terme à l’égard des infrastructures.
En ce qui concerne les actions américaines, même si nous comprenons en partie l’optimisme de certains de nos collègues qui ont tendance à suivre une approche ascendante, nous devons reconnaître que l’économie américaine évolue toujours dans un contexte de politique monétaire restrictive. Il est vrai que les répercussions sur les marchés peuvent prendre un certain temps pour se faire sentir, mais nous nous rapprochons maintenant de la fin de la phase d’expansion du cycle économique. Par ailleurs, les valorisations boursières américaines demeurent élevées par rapport à celles d’autres régions. Nous changeons donc d’approche au sein du volet des actions de notre portefeuille et privilégions la diversification géographique. Nous allons notamment étoffer nos positions en actions de la zone euro et en actions chinoises.
Dans la zone euro, la menace d’un conflit commercial avec les États-Unis, en parallèle d’une réorganisation des dynamiques géopolitiques défavorable à l’Europe, a conduit à deux résultats importants : premièrement, elle a accentué les préoccupations à long terme liées aux valorisations des actions américaines, surtout par rapport aux valorisations relativement plus faibles des actions de la zone euro et, deuxièmement, elle a obligé les gouvernements européens à reconsidérer leur aversion de longue date pour l’augmentation du déficit budgétaire afin de stimuler l’économie intérieure.
La première conséquence a entraîné le retour des investissements européens sur leurs marchés nationaux. La deuxième explique pourquoi les marchés européens devraient continuer d’inscrire des rendements supérieurs. Les gouvernements européens vont consacrer de plus en plus d’argent aux infrastructures, ce qui aura un effet multiplicateur sur l’économie réelle et devrait aboutir à un taux de rendement plus élevé au fil du temps. Ainsi, une plus grande proportion de l’épargne européenne devrait rester investie dans la zone euro, et non aux États-Unis.
Avec la réorganisation des dynamiques géopolitiques, nous nous attendons à ce que les pays développés réévaluent leurs modèles économiques. Dans cette optique, nous prévoyons que les pays qui disposent d’une marge de manœuvre budgétaire dépenseront probablement plus pour la défense et la modernisation ou le développement d’infrastructures. Cette situation va ouvrir davantage d’occasions de financement de projets et d’investissements de type partenariats public-privé. Même les pays qui n’ont pas de marge de manœuvre budgétaire sont maintenant plus susceptibles d’envisager de transférer certains de leurs placements actuels dans les infrastructures à des sociétés du secteur privé qui peuvent exercer leurs activités beaucoup plus efficacement.
Ces dépenses supplémentaires seront d’ailleurs probablement financées par des émissions obligataires supplémentaires. Ce sera certainement le cas du Canada, où un certain nombre de mesures de relance budgétaires sont attendues au cours des prochains trimestres pour faire face aux conséquences de la guerre commerciale. Par contre, la Banque du Canada pourrait ne pas abaisser le taux directeur tout de suite, notamment en raison de la persistance des pressions inflationnistes à court terme. À notre avis, cette situation laisse à penser que la pente de la courbe des taux des obligations libellées en dollars canadiens ($ CA) devrait s’accentuer1, un contexte qui n’est pas aussi favorable aux placements stratégiques dans des obligations à long terme libellées en dollars canadiens2. Nous pouvons appliquer un raisonnement similaire aux États-Unis également.
En conclusion, les investisseurs doivent se rappeler que lorsque l’on se trouve face à une situation difficile ou inconnue, il ne faut pas se précipiter; il vaut mieux prendre le temps de bien réfléchir et de planifier son approche. Dans ce contexte d’incertitude entourant la politique monétaire, c’est la prudence qui est récompensée, et non l’exubérance.
Répartition de l’actif :
- Par rapport à notre positionnement au premier trimestre, nous étoffons le volet des actions de notre portefeuille. Cet ajustement doit être considéré comme un signe indiquant que nous entrevoyons un contexte plus positif en dehors de l’Amérique du Nord, où un assouplissement combiné des politiques monétaires et budgétaires devrait être plus favorable à la prise de risques globale.
- Nous continuons néanmoins de sous-pondérer les actions par rapport à notre indice de référence (dans lequel la pondération des actions est généralement de l’ordre de 50 % à 60 %). Cette décision témoigne de notre prudence à l’égard du contexte nord-américain, où les tarifs douaniers vont probablement précipiter le passage d’une situation de croissance à un ralentissement économique aux États-Unis, et faire basculer l’économie canadienne dans une récession.
- Dans le volet des titres à revenu fixe, nous avons légèrement réduit nos positions. La raison en est que nous entrevoyons un risque plus marqué dans les deux sens pour les taux de rendement souverains américains et canadiens à partir de maintenant. En même temps, nous sommes un peu méfiants quant au contexte de risque et à ce que cela présage pour les écarts de taux, également3.
- Selon nous, conserver une bonne exposition aux actifs non traditionnels reste intéressant. Dans le contexte actuel, l’absence de corrélation avec d’autres actifs traditionnels est un atout, qui vient renforcer notre vision positive de l’or et des infrastructures à moyen terme.
- Enfin, en raison de la nature incertaine du contexte américain, nous continuons de mettre l’accent sur le revenu et la liquidité. Cela implique de conserver un peu de liquidités (sous la forme du ZUCM) pour pouvoir les déployer une fois que la situation relative aux tarifs douaniers sera plus claire.
Rendement du fonds (%) :
Symbole | Cumul de l’année en cours | 1 mois | 3 mois | 6 mois | 1 an | 3 ans | 5 ans | 10 ans | Depuis la création |
ZDB | 2,01 | -0,26 | 2,01 | 1,87 | 7,56 | 2,42 | 0,83 | 1,65 | 2,41 |
ZBI | 1,14 | -0,20 | 1,14 | 3,12 | 9,05 | 4,80 | – | – | 3,79 |
ZTIP.F | 2,69 | 0,78 | 2,69 | 2,17 | 5,68 | 2,42 | – | – | 2,77 |
ZUQ | 3,66 | -1,14 | 3,02 | 10,75 | 22,91 | 19,92 | 18,97 | 15,89 | 17,11 |
ZLB | 5,69 | 1,14 | 5,69 | 3,80 | 17,23 | 8,77 | 14,63 | 9,03 | 12,12 |
ZDI | 9,76 | 0,69 | 9,76 | 5,74 | 13,42 | 13,79 | 14,60 | 6,64 | 7,26 |
ZXLV | Les rendements ne sont pas disponibles, car les données sur le rendement portent sur moins d’un an. | ||||||||
ZWEN | 8,48 | 2,97 | 8,48 | 13,20 | 6,93 | – | – | – | 9,60 |
ZCH | 21,39 | 1,63 | 21,39 | 20,01 | 56,45 | 7,95 | -2,71 | 0,83 | 2,87 |
ZLSU | 0,11 | -4,58 | 0,11 | 10,37 | 20,04 | – | – | – | 25,18 |
ZGLD | 19,46 | 9,29 | 19,46 | 25,90 | 49,07 | – | – | – | 52,17 |
ZGI | 6,85 | 3,31 | 6,85 | 12,35 | 30,65 | 9,56 | 12,95 | 7,93 | 11,98 |
ZUCM | 1,14 | -0,20 | 1,14 | 8,74 | 11,44 | – | – | – | 9,59 |
Bloomberg, au 31 mars 2025. Date de création du ZDB = 14/02/2014, ZBI = 10/02/2022, ZTIP/F = 26/01/2021, ZUQ = 12/11/2014, ZLB = 27/10/2011, ZDI = 12/11/2014, ZXLV = 06/02/2025, ZWEN = 26/01/2023, ZCH = 21/01/2010, ZLSU = 26/09/2023, ZGLD = 15/02/2024, ZGI = 21/01/2010, ZUCM = 26/09/2023.
Pour en savoir plus, écoutez le tout dernier épisode du balado Perspectives du pupitre de négociation, qui fait le point sur le deuxième trimestre de 2025 de la stratégie des Portefeuilles dirigés.
Courbe des taux : Une ligne qui représente les taux d’intérêt des obligations dont la qualité de crédit est égale, mais dont l’échéance diffère. Une courbe des taux normale ou accentuée indique que les taux d’intérêt à long terme sont plus élevés que les taux d’intérêt à court terme. L’aplatissement de la courbe des taux indique que les taux à court terme correspondent aux taux à long terme, tandis qu’une inversion de la courbe des taux indique que les taux à court terme sont plus élevés que les taux à long terme.
La duration est une mesure de la sensibilité des obligations aux fluctuations des taux d’intérêt. Elle est exprimée en années et aide les investisseurs à comprendre dans quelle mesure le cours d’une obligation est susceptible de varier si les taux d’intérêt fluctuent. Essentiellement, la durée permet d’estimer la variation en pourcentage du cours d’une obligation si les taux d’intérêt varient de 1 %.
Avis juridiques
Les positions du portefeuille peuvent changer sans préavis. Ces renseignements ne constituent pas une recommandation d’achat ou de vente d’un titre particulier.
MSCI ne parraine et n’endosse pas les FNB mentionnés dans les présentes, n’en fait pas la promotion et n’assume par ailleurs aucune responsabilité à l’égard de ces FNB ou de tout indice sur lequel se fondent ces FNB. Le prospectus du FNB renferme une description plus détaillée des liens limités que MSCI a avec le gestionnaire et les FNB associés.
La fiducie Select Sector SPDR est composée de onze portefeuilles de placement distincts (chacun étant un « FNB Select Sector SPDR » ou un « FNB » et, collectivement, les « FNB Select Sector SPDR » ou les « FNB »). Chaque FNB Select Sector SPDR est un « fonds indiciel » qui investit dans un secteur ou un groupe de secteurs précis représentés par un indice Select Sector. Les sociétés incluses dans chaque indice Select Sector sont sélectionnées en fonction de la classification industrielle générale dans un univers de sociétés défini par l’indice S&P 500®. L’objectif de placement de chaque FNB est de fournir des résultats de placement qui, avant les dépenses, correspondent généralement au cours et au rendement des titres de participation cotés en bourse de sociétés d’un secteur ou d’un groupe de secteurs précis, représentés par un indice sectoriel de marché précis.
S&P 500, SPDR et Select Sector SPDR sont des marques de commerce de McGrawHill Companies Inc. et font l’objet d’une licence d’utilisation. Les actions incluses dans chaque indice Select Sector ont été sélectionnées par l’agent de compilation. Leur composition et leur pondération peuvent différer de celles de tout indice semblable publié par S&P.
L’indice S&P 500 est un indice non géré de 500 actions ordinaires que l’on considère généralement comme représentatif du marché boursier américain. L’indice est fortement pondéré en actions à grande capitalisation boursière et représente environ les deux tiers de la valeur marchande totale de toutes les actions ordinaires américaines.
Les données de l’indice S&P 500 ne tiennent pas compte des frais, des dépenses ou des impôts. Avant d’investir, l’investisseur doit tenir compte de ses objectifs de placement, des risques, des frais et des dépenses.
On ne peut pas investir directement dans un indice.
Les taux de distribution sont calculés en divisant la plus récente distribution régulière ou prévue (qui peut être fondée sur le revenu, les dividendes, le remboursement du capital ou les primes d’option, selon le cas), exclusion faite des distributions de fin d’année supplémentaires et des distributions spéciales réinvesties, annualisée en fonction de la fréquence, par la valeur liquidative (VL) courante. Le calcul du taux de rendement ne comprend pas les distributions réinvesties.
Les distributions ne sont pas garanties, peuvent varier et sont susceptibles d’être changées ou éliminées. Les taux de distribution peuvent changer sans préavis (à la hausse ou à la baisse) selon les conditions du marché et les variations de la VL.
Le versement des distributions ne doit pas être confondu avec le rendement ou le taux de rendement du FNB BMO. Si les distributions versées par le FNB BMO sont supérieures au rendement du fonds d’investissement, votre placement initial perdra de la valeur. Les distributions versées du fait de gains en capital réalisés par le FNB BMO, ainsi que le revenu et les dividendes accumulés par le FNB BMO, font partie de votre revenu imposable de l’année où ils ont été versés.
Le prix de base rajusté est réduit du montant de tout remboursement de capital. Si le prix de base rajusté est inférieur à zéro, il vous faudra payer l’impôt sur les gains en capital sur la portion du montant qui est inférieure à zéro.
Les distributions en espèces, le cas échéant, sur les parts d’un FNB BMO (autres que les parts de catégorie Accumulation ou les parts assujetties à un régime de réinvestissement des distributions) devraient être payées principalement à partir de dividendes ou de distributions, et autres revenus ou gains, reçus par le FNB BMO, moins les dépenses du FNB BMO, mais peuvent également comprendre des montants non imposables, dont des remboursements de capital, qui peuvent être versés à l’entière discrétion du gestionnaire. Dans la mesure où les dépenses d’un FNB BMO dépassent le revenu qu’il génère au cours d’un mois, d’un trimestre ou d’une année, selon le cas, il n’est pas prévu qu’une distribution mensuelle, trimestrielle ou annuelle soit versée. Les distributions, le cas échéant, à l’égard des parts de catégorie Accumulation du FINB BMO obligations de sociétés à court terme, du FINB BMO obligations fédérales à court terme, du FINB BMO obligations provinciales à court terme, du FNB BMO obligations à très court terme et du FNB BMO obligations américaines à très court terme seront automatiquement réinvesties dans des parts additionnelles du FNB BMO pertinent. Après chaque distribution, le nombre de parts de catégorie Accumulation du FNB BMO pertinent sera immédiatement consolidé de manière à ce que le nombre de parts de catégorie Accumulation en circulation du FNB BMO pertinent soit le même que le nombre de parts de catégorie Accumulation en circulation avant la distribution. Les porteurs de parts non-résidents peuvent voir le nombre de titres réduit en raison de la retenue d’impôt. Certains FNB BMO ont adopté un plan de réinvestissement des distributions, qui prévoit qu’un porteur de parts peut choisir de réinvestir automatiquement toutes les distributions en espèces versées sur les parts qu’il détient en parts additionnelles du FNB BMO pertinent, conformément aux modalités du programme de réinvestissement des distributions. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez la politique de distribution dans le prospectus simplifié des FNB BMO.
Le rendement passé n’est pas indicatif des rendements futurs.
Les opinions exprimées par l’auteur représentent son évaluation des marchés au moment où elles ont été exprimées. Ces opinions peuvent changer sans préavis, à tout moment. Les renseignements fournis dans le présent document ne constituent pas une sollicitation ni une offre relative à l’achat ou à la vente de titres, et ils ne doivent pas non plus être considérés comme des conseils de placement. Le rendement passé n’est pas garant des résultats futurs. Cette communication est fournie à titre informatif seulement.
Tous les placements comportent des risques. La valeur d’un FNB peut diminuer autant qu’augmenter, et vous pourriez perdre de l’argent. Le risque d’un FNB est évalué en fonction de la volatilité de son rendement au moyen de la méthode normalisée de classification des risques prescrite par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières. La volatilité antérieure n’indique pas quelle sera la volatilité du FNB à l’avenir. Un FNB dont la cote de risque est faible peut tout de même perdre de l’argent. Pour en savoir plus sur la cote de risque et les risques spécifiques qui peuvent avoir une incidence sur le rendement d’un FNB, veuillez passer en revue le prospectus simplifié des FNB BMO.
Cet article est fourni à titre informatif seulement. L’information qui s’y trouve ne constitue pas une source de conseils fiscaux, juridiques ou de placement et ne doit pas être considérée comme telle. Les placements ou les stratégies de négociation doivent être évalués. Il est préférable, en toutes circonstances, d’obtenir l’avis de professionnels.
Les placements dans des fonds négociés en bourse peuvent comporter des frais de courtage, des frais de gestion et d’autres frais. Veuillez lire l’Aperçu du FNB ou le prospectus simplifié des FNB BMO avant d’investir. Les taux de rendement indiqués sont les taux de rendement composés annuels historiques globaux; ils tiennent compte de l’évolution de la valeur des parts et du réinvestissement de tous les dividendes ou montants distribués, mais non des commissions qui se rattachent aux ventes, aux rachats ou aux distributions ni des frais facultatifs ou de l’impôt payables par le porteur de parts, lesquels auraient réduit le rendement. Les fonds négociés en bourse ne sont pas garantis, leur valeur fluctue fréquemment et leur rendement passé n’est pas indicatif de leur rendement futur.
Pour connaître les risques liés à un placement dans les FNB BMO, veuillez consulter les risques spécifiques énoncés dans le prospectus simplifié du FNB BMO. Les FNB BMO s’échangent comme des actions, peuvent se négocier à escompte à leur valeur liquidative et leur valeur marchande fluctue, ce qui peut augmenter le risque de perte. Les distributions ne sont pas garanties et sont susceptibles d’être changées ou éliminées.
Les FNB BMO sont gérés par BMO Gestion d’actifs inc., qui est une société gestionnaire de fonds d’investissement et de portefeuille et une entité juridique distincte de la Banque de Montréal.
BMO Gestion mondiale d’actifs est une marque de commerce sous laquelle BMO Gestion d’actifs inc. et BMO Investissements Inc. exercent leurs activités.
« BMO (le médaillon contenant le M souligné) » est une marque de commerce déposée de la Banque de Montréal, utilisée sous licence.