Creuser le sujet de l’énergie

Coup d’œil sur le secteur

Les dernières années ont été turbulentes pour le secteur de l’énergie et, plus précisément, pour le pétrole et le gaz, le brut américain se négociant à perte pendant la pandémie de COVID-19 et au-delà de 120 $ US le baril (West Texas Intermediate ou WTI) pendant l’euphorie du secteur de l’énergie en 20221. Le secteur est également devenu très polarisant au cours des dernières années en raison de l’abandon graduel des combustibles fossiles traditionnels et de son impact sur le pétrole et le gaz traditionnels.

Récemment, le prix du pétrole a chuté à un creux d’un peu plus de 70 $ le baril après que l’OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole) a annoncé qu’elle ne prolongerait pas indéfiniment ses réductions de production; il a rebondi depuis, le WTI oscillant actuellement autour de 81 $ le baril.

À la clôture des marchés le 21 juin 2024, le secteur de l’énergie s’était bien comporté au nord comme au sud de la frontière : aux États-Unis, il avait gagné 6,2 % depuis le début de l’année et 13,3 % sur 12 mois, contre 8,8 % et 18,7 % respectivement au Canada.

Le secteur canadien de l’énergie est le deuxième en importance de l’indice TSX, après les services financiers. À l’heure actuelle, il compte pour près de 20 % de l’indice S&P/TSX 60 selon la capitalisation boursière; il s’agit donc d’une composante essentielle de l’économie canadienne.

Que nous réserve l’avenir?

Il y a des raisons d’être optimiste à l’égard du secteur de l’énergie. Il est assez peu probable que le baril se négocie de nouveau à plus de 100 $ à court terme, mais étant donné que les États-Unis se trouvent actuellement dans la dernière phase du cycle économique – où l’énergie s’est historiquement bien comportée –, un prix de 90 $ le baril est réaliste. Les années 2022 et 2023 peuvent être considérées comme des années de milieu de cycle : la banque centrale relevait ses taux et l’économie s’acclimatait à des taux et à des prix de l’énergie plus élevés; le secteur et les produits de base ont tendance à bien faire à la fin du cycle économique.

L’offre et la demande

Les voyages sont un facteur clé de la demande, et nous entamons la saison où les voyages aériens et terrestres reprennent. La demande s’est quelque peu affaiblie pendant les mois d’hiver, lorsque le temps plutôt clément a fait baisser la demande de pétrole; pourtant, même si l’on tient compte de ce départ plus lent, la demande de pétrole augmente d’environ 1,3 million de barils par jour, ce qui est supérieur à la tendance.

Les dépenses en immobilisations commencent à dépendre de la transition vers l’énergie verte et, dans une certaine mesure, des dépenses militaires, comme c’est le cas pour l’ensemble des produits de base. Le cycle des dépenses en immobilisations est stimulant pour les métaux, certes, mais il est aussi excellent pour la demande d’énergie. Bien que certains investisseurs soient préoccupés par la demande à long terme en raison de la transition vers l’énergie durable, le pétrole continue de surprendre à la hausse.

Du côté de l’offre, la capacité excédentaire de production pétrolière est limitée à quelques pays, à savoir l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Les surprises de la production américaine de l’an dernier n’ont pas été répétées cette année, et les hausses de production de la Guyane et du Brésil (des pays hors OPEP+) sont le fruit de dépenses en immobilisations qui remontent à plusieurs années (environ une décennie); il n’y a eu ni nouveaux pipelines ni nouveaux investissements depuis. Nombreux sont ceux qui affirment que l’offre de pétrole continuera de se resserrer au cours des prochaines années.

Les experts répètent sans cesse que les prix du gaz naturel aux États-Unis marqueront une forte hausse dans les années à venir. L’arbitrage devient efficient lorsque l’exportation de gaz naturel des États-Unis permet aux prix du gaz naturel américain et européen de s’équilibrer. Il ne faut pas oublier que la Chine, l’Inde et l’Indonésie continuent d’augmenter leur production de charbon, ce qui équivaut à plus de sept millions de barils par jour. C’est l’une des raisons pour lesquelles les prix du gaz ont chuté en 2023 en Europe, un peu plus qu’aux États-Unis.

Autres facteurs à prendre en considération

Le secteur canadien de l’énergie est touché par de nombreuses autres variables. L’inflation est un facteur important et, à mesure qu’elle augmente, elle devrait également aider le secteur de l’énergie, comme nous l’avons vu récemment. Les conflits dans le monde constituent un autre facteur favorable potentiel, qui a des répercussions sur l’offre et la demande. Les lois et les programmes politiques exercent aussi une influence importante, la récente Inflation Reduction Act ayant été un catalyseur pour les projets d’énergie renouvelable aux États-Unis.

Il y a beaucoup de choses à considérer dans le secteur de l’énergie, en particulier pour ce qui concerne le pétrole et le gaz, mais l’évolution globale à court terme de l’offre par rapport à la demande demeure favorable alors que l’été suit son cours et que les événements géopolitiques se poursuivent dans le monde entier. Ces facteurs, ajoutés aux annonces voulant que l’OPEP+ réduise son offre d’environ 3,6 millions de barils par jour jusqu’à la fin de 2025 et d’environ 2,2 millions de barils par jour jusqu’à la fin de septembre 2024, devraient stimuler davantage le secteur.

Comment peut-on investir dans le secteur de l’énergie au Canada et aux États-Unis?

Le FINB BMO équipondéré pétrole et gaz (symbole : ZEO)2 est un FNB conçu pour les investisseurs qui sont à la recherche de solutions de croissance dans leur portefeuille. Cette solution offre une exposition équipondérée aux actions pétrolières et gazières canadiennes, ce qui permet de réduire le risque spécifique à un titre.

Pour les personnes qui souhaitent que leurs placements dans l’énergie leur procurent des revenus supplémentaires, une autre solution est le FNB BMO vente d’options d’achat couvertes d’énergie (symbole : ZWEN)3, qui vise à donner une exposition à un portefeuille de sociétés du secteur de l’énergie et d’entreprises connexes, tout en versant des primes liées aux options d’achat et en générant des revenus supplémentaires. Les options d’achat sont vendues hors du cours et choisies en fonction d’une analyse de la volatilité implicite de l’option.

1 https://oilprice.com/oil-price-charts/

2 ZEO Rendement annualisé des distributions de 3,98 % au 30 juin 2024. Rendement annualisé de la valeur liquidative de -24,67 % sur 1 an, de -13,07 % sur 2 ans, de -23,26 % sur 3 ans, de -16,20 % sur 5 ans, de -0,60 % sur 10 ans et de 1,69 % depuis la création.

3 ZWEN Rendement annualisé des distributions de 8,88 % au 30 juin 2024. Rendement annualisé de la valeur liquidative de -21,33 % sur un an et de 8,46 % depuis la création.

Définition du rendement annualisé des distributions : On calcule le taux en divisant la plus récente distribution régulière ou prévue (à l’exception des distributions de fin d’année supplémentaires), annualisée selon la fréquence, par la valeur liquidative courante. Le calcul du taux de rendement ne comprend pas les distributions réinvesties.

 

Avis juridiques :

La communication est fournie à titre informatif seulement. L’information qui s’y trouve ne constitue pas une source de conseils fiscaux, juridiques ou de placement et ne doit pas être considérée comme telle. Les placements particuliers ou les stratégies de négociation doivent être évalués en fonction des objectifs de placement de l’investisseur. Il est préférable, en toutes circonstances, d’obtenir l’avis de professionnels.
Tout énoncé qui repose nécessairement sur des événements futurs peut être une déclaration prospective. Les déclarations prospectives ne sont pas des garanties de rendement. Elles comportent des risques, des éléments d’incertitude et des hypothèses. Bien que ces déclarations soient fondées sur des hypothèses considérées comme raisonnables, rien ne garantit que les résultats réels ne seront pas sensiblement différents des résultats attendus. L’investisseur est prié de ne pas se fier indûment aux déclarations prospectives. Concernant les déclarations prospectives, l’investisseur doit examiner attentivement les éléments de risque décrits dans la version la plus récente du prospectus.
Les taux de distribution sont calculés en divisant la plus récente distribution régulière ou prévue (qui peut être fondée sur le revenu, les dividendes, le remboursement du capital ou les primes d’option, selon le cas), exclusion faite des distributions de fin d’année supplémentaires et des distributions spéciales réinvesties, annualisée en fonction de la fréquence, par la valeur liquidative (VL) à la fin du mois. Le calcul du taux de rendement ne comprend pas les distributions réinvesties. Les distributions ne sont pas garanties, peuvent varier et sont susceptibles d’être changées ou éliminées. Les taux de distribution peuvent changer sans préavis (à la hausse ou à la baisse) selon les conditions du marché et la variation de la VL. Le versement des distributions ne doit pas être confondu avec le rendement ou le taux de rendement du FNB BMO. Si les distributions versées par le FNB BMO sont supérieures au rendement du fonds d’investissement, votre placement initial perdra de la valeur. Les distributions versées du fait de gains en capital réalisés par le FNB BMO, ainsi que le revenu et les dividendes accumulés par le FNB BMO, font partie de votre revenu imposable de l’année où ils ont été versés. Le prix de base rajusté est réduit du montant de tout remboursement de capital. Si le prix de base rajusté est inférieur à zéro, il vous faudra payer l’impôt sur les gains en capital sur la portion du montant qui est inférieure à zéro.
Les distributions en espèces, le cas échéant, sur les parts d’un FNB BMO (autres que les parts accumulées ou les parts assujetties à un plan de réinvestissement des distributions) devraient être payées principalement à partir de dividendes ou de distributions, et autres revenus ou gains, reçus par le FNB BMO, moins les dépenses du FNB BMO, mais peuvent également comprendre des montants non imposables, dont des remboursements de capital, qui peuvent être versés à l’entière discrétion du gestionnaire. Dans la mesure où les dépenses d’un FNB BMO dépassent le revenu généré par ce FNB BMO au cours d’un mois, d’un trimestre ou d’une année, selon le cas, il n’est pas prévu qu’une distribution mensuelle, trimestrielle ou annuelle soit versée. Les distributions, le cas échéant, à l’égard des parts de catégorie Accumulation du FINB BMO obligations de sociétés à court terme, du FINB BMO obligations fédérales à court terme, du FINB BMO obligations provinciales à court terme, du FNB BMO obligations à très court terme et du FNB BMO obligations américaines à très court terme seront automatiquement réinvesties dans des parts additionnelles du FNB BMO pertinent. Après chaque distribution, le nombre de parts de catégorie Accumulation du FNB BMO pertinent sera immédiatement consolidé de manière à ce que le nombre de parts de catégorie Accumulation en circulation du FNB BMO pertinent soit le même que le nombre de parts de catégorie Accumulation en circulation avant la distribution. Les porteurs de parts non-résidents peuvent voir le nombre de titres réduit en raison de la retenue d’impôt. Certains FNB BMO ont adopté un plan de réinvestissement des distributions, qui prévoit qu’un porteur de parts peut choisir de réinvestir automatiquement toutes les distributions en espèces versées sur les parts qu’il détient en parts additionnelles du FNB BMO pertinent, conformément aux modalités du programme de réinvestissement des distributions. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez la politique de distribution dans le prospectus des FNB BMO.
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