Investissez dans l’avenir dès aujourd’hui avec Cathie Wood d’ARK Invest

Commentaires en date du 31 mars 2024

Les indices boursiers mondiaux diversifiés1 ont remonté au quatrième trimestre, soutenus par le consensus grandissant voulant que la Réserve fédérale (la Fed) baisse les taux en 2024. Bien que les analystes s’attendent à un atterrissage en douceur, ARK prévoit toujours que la perte de pouvoir de fixation des prix forcera les entreprises à réduire leurs effectifs, ce qui entraînera un atterrissage plus difficile que prévu. En effet, l’économie américaine semble touchée par une récession mouvante, ce qui affaiblit des secteurs comme ceux de l’habitation, de l’automobile et de l’immobilier commercial, alors que les stocks continuent de croître. En réponse à cette conjoncture, la croissance éventuelle des cinq plateformes d’innovation d’ARK2 pourrait jouer un rôle majeur pour sortir l’économie de la récession et sauver les marges des sociétés, alors que l’inflation cèdera la place à la déflation dans de nombreux secteurs.

Étant donné le caractère « mouvant » de la récession, la Fed devrait mettre fin à son programme de hausse de taux et évaluer les avantages de réorienter sa politique. Malheureusement, la Fed continue de se concentrer sur les indicateurs à la traîne, comme l’emploi et l’inflation globale. En effet, le Bureau of Labor Statistics (BLS) a revu à la baisse les statistiques sur les emplois non agricoles pour huit des neuf derniers mois, ce qui laisse entendre que le marché de l’emploi serait moins vigoureux que ce qu’indiquent les rapports du gouvernement. La dernière fois que le BLS a revu à la baisse ses statistiques sur les emplois non agricoles pour une période aussi longue, c’était en 2007, quelques mois avant le début de la crise financière mondiale.

  • Le secteur américain de l’automobile a fait face à d’importants défis pendant la pandémie de COVID-19 et, même si les ventes ont connu une reprise en V en 2021, le nombre actuel d’unités vendues est annualisé à 15,8 millions3, ce qui est encore bien en deçà des 17 à 18 millions d’unités vendues avant la pandémie. Au début de celle-ci, l’automobile représentait environ le tiers de la flambée de l’inflation. Maintenant, le prix des voitures d’occasion a reculé de 15 % sur 12 mois, de 21 % par rapport au sommet des prix4.
  • Les données sur l’habitation, comme les prix médians, les mises en chantier et l’abordabilité, envoient également des signaux inquiétants. À 4,4 millions d’unités, le nombre de ventes de maisons neuves et existantes aux États-Unis ressemble à celui observé pour la dernière fois pendant la crise mondiale de l’habitation. Les loyers des nouveaux locataires diminuent d’environ 4,6 % sur 12 mois5,6, un taux plus élevé que durant toute la crise financière de 2008-2009. En même temps, un nombre record d’appartements est en construction, ce qui laisse penser que la déflation des loyers poussera l’inflation en territoire bien plus faible que prévu au fil du temps.
  • Le revenu intérieur brut (RIB) réel, qui devrait être égal au PIB au fil du temps, donne à penser que l’économie américaine est nettement plus faible que ce qui est suggéré par le produit intérieur brut (PIB) réel. L’écart presque record est d’environ 450 milliards de dollars7. De nombreux indicateurs de tendance mondiaux corroborent cette faiblesse, plusieurs signalant des baisses de revenus d’une année à l’autre au quatrième trimestre : 3M (-1,8 %), UPS (-7,8 %), Kraft-Heinz (-7,1 %), Exxon Mobil (-12,3 %), Thermo Fisher (-4,9 %), Home Depot (-2,9 %), Cisco (-5,9 %), Texas Instruments (-12,7 %). Autrement dit, l’Europe, le Royaume-Uni, le Japon et la Chine sont déjà en récession ou à la limite de la récession.
  • La croissance de la masse monétaire M29 est toujours en baisse de 3,0 % sur 12 mois, un taux jamais vu depuis les années 193010. Les baisses séquentielles semblaient naturelles après la hausse liée à la COVID-19, mais une faiblesse persistante pourrait indiquer une récession. De plus, étant donné que la hausse des taux hypothécaires a piégé les propriétaires dans leur maison, la vitesse de circulation de la monnaie semble ralentir, ce qui exacerbe le déclin de la masse monétaire M2 et augmente les probabilités d’une déflation généralisée des prix.

Alors que la Fed cherche à étouffer l’inflation avec des taux d’intérêt élevés, le marché obligataire envoie un signal que des difficultés sont à venir. De mars 2021 à juillet 2023, la courbe des taux11 s’est inversée, passant de +159 points de base à -108 points de base12, l’inversion la plus forte depuis le début des années 1980, lorsque la Fed luttait contre une inflation à deux chiffres. Depuis juillet 2023, la courbe des taux est entrée dans une phase de réaccentuation de la courbe à la baisse, les taux à long terme augmentant par rapport aux taux à court terme, ce qui réduit l’inversion à -39 points de base13 et donne à penser que les attentes quant à la croissance réelle et à l’inflation pourraient être déçues. La Réserve fédérale a commencé à augmenter les taux d’intérêt lorsque l’indice des prix à la consommation (IPC) sur 12 mois, un indicateur témoin économique, a atteint 8,5 % sur 12 mois en mars 2022. Peu de temps après, une poussée inflationniste influencée par les pressions géopolitiques et l’accumulation de stocks a atteint un sommet de 9,1 % sur 12 mois. Depuis, l’inflation mesurée par l’IPC a baissé à 3,2 %14 grâce à diverses forces déflationnistes (bonnes, mauvaises et cycliques).

Le taux cible des fonds fédéraux a été multiplié par 24 en un peu plus d’un an. Les ramifications déflationnistes de la politique actuelle de la Fed se voient déjà dans les faillites du segment de l’immobilier commercial, dans les secteurs des immeubles de bureaux et de l’immobilier multifamilial, et pourraient déboucher sur une autre série de faillites de banques régionales. Si la banque centrale réduisait alors les taux d’intérêt, les sociétés qui sacrifient leur rentabilité à court terme pour investir et potentiellement tirer parti des occasions de croissance super exponentielle offertes par la technologie en seraient les principales bénéficiaires.

Elle a suspendu ses mesures de resserrement l’été dernier. En même temps, dans le domaine des technologies, ChatGPT a commencé à rendre plus excitantes les percées apparemment miracles qui devraient faire pencher la balance encore plus du côté de la déflation généralisée. Bien que la destruction créative – la transition des véhicules à essence aux véhicules électriques, par exemple – puisse masquer l’essor associé à l’IA et à d’autres technologies perturbatrices qui évoluent aujourd’hui, les vagues de croissance associées à la convergence des 14 technologies participant à nos cinq grandes plateformes (robotique, stockage d’énergie, intelligence artificielle, technologie de chaîne de blocs et le séquençage multiomique) devraient commencer à faire bouger les choses sur le plan macroéconomique de plus en plus et de façon significative au cours des cinq à dix prochaines années. À notre avis, l’histoire montrera que l’inflation, initialement déclenchée par les chocs de l’offre, était temporaire et qu’elle s’est transformée en désinflation, puis en déflation. Par conséquent, il est probable que les attentes quant aux taux d’intérêt soient déçues, ce qui élargira la remontée boursière de l’an dernier au-delà d’un sous-ensemble restreint d’actions.

Le Fonds Internet nouvelle génération BMO ARK, série FNB (ARKW) a inscrit un rendement inférieur à celui de l’indice S&P 500, tout en surpassant l’indice MSCI Monde. Roku (ROKU) et Unity Software Inc. (U) comptent parmi les titres qui ont nui le plus au rendement d’ARKW. L’action de Roku a reculé après que la société eut annoncé ses bénéfices du quatrième trimestre et que Walmart eut fait l’acquisition de Vizio, un concurrent du secteur de la télévision connectée. Le total des revenus de Roku a progressé de 11 % sur 12 mois, surpassant les attentes, et les flux de trésorerie ont enregistré une forte avancée en territoire positif. Le nombre total de comptes actifs a grimpé de 10 millions, pour atteindre 80 millions et dépasser le nombre total d’abonnés des six plus grands fournisseurs de services de télévision payante traditionnels. Cela dit, maintenant que Roku prend de l’expansion à l’échelle mondiale pour répondre à la demande des consommateurs des régions moins rentables, le revenu moyen par utilisateur a diminué de 4 % sur 12 mois. Même si l’acquisition de Vizio par Walmart réduira l’espace de rayon pour les téléviseurs de Roku, nous croyons que le circuit de distribution de la société est bien diversifié, étant donné qu’il comprend d’autres grands détaillants comme Amazon, Best Buy et Costco. L’action de Unity Software s’est négociée à la baisse après que la société eut publié des résultats contrastés au quatrième trimestre, ce qui a mené à une croissance des revenus de 3 % d’une année à l’autre au milieu de 2024, résultat nettement inférieur aux estimations de 9 % de Wall Street. Jim Whitehurst, chef de la direction intérimaire, rationalise les activités de façon stratégique en mettant davantage l’accent sur les secteurs autres que celui du jeu vidéo.

Coinbase Global (COIN) et le FNB ARK 21Shares Bitcoin (ARKB) sont parmi les titres qui ont contribué le plus au rendement. Les actions de Coinbase Global se sont redressées, tout comme l’ensemble du marché des cryptoactifs. Le prix du bitcoin a franchi la barre des 70 000 $ et a atteint un sommet historique en mars, peu de temps après le lancement de 11 FNB de bitcoin au comptant. Coinbase a également reçu des nouvelles positives dans sa bataille juridique contre la U.S. Securities and Exchange Commission (SEC), car le tribunal a rejeté les charges de la SEC contre Coinbase Wallet, sa solution de garde autonome, ce qui représente une victoire importante pour Coinbase et les services financiers décentralisés aux États-Unis en général. ARKB, un fonds négocié en bourse qui suit le prix au comptant du bitcoin (BTC), a profité des mêmes tendances et de la division par deux des émissions quotidiennes de bitcoin d’avril.

Le Fonds innovation BMO ARK, série FNB (ARKK) investit dans les titres les plus prometteurs des fonds mentionnés ci-dessus et a inscrit un rendement trimestriel inférieur à celui des indices boursiers mondiaux généraux. Parmi les titres qui ont nui le plus au rendement d’ARKK, mentionnons ceux de Tesla (TSLA) et de Roku (ROKU), pour les raisons mentionnées ci-dessus. Coinbase Global (COIN) et Robinhood Markets (HOOD) sont parmi les titres qui ont contribué le plus au rendement, pour les raisons mentionnées plus haut.

 

Selon l’indice S&P 500 et l’indice MSCI Monde.

Les cinq plateformes d’innovation d’ARK sont l’intelligence artificielle, la robotique, le stockage d’énergie, le séquençage multiomique et la technologie de la chaîne de blocs.

Groupe automobile WARD. Données au 31 mars 2024.

4 Indice de valeur des véhicules d’occasion de Manheim. Données au 31 mars 2024.

National Associate of Realtors. Données au 29 février 2024.

U.S. Bureau of Labor Statistics. Données au 31 décembre 2024.

Données économiques de la Réserve fédérale américaine en date de décembre 2024. Le PIB est la valeur marchande totale de tous les produits finis et services produits à l’intérieur des frontières d’un pays au cours d’une période donnée, habituellement un an. Le RIB est une mesure du revenu total généré par l’économie d’un pays au cours d’une période donnée, habituellement un an.

National Federation of Independent Business. Données en date de mars 2024.

La masse monétaire M2 est une mesure de la masse monétaire américaine qui comprend la masse monétaire M1 (billets et pièces détenus par le public non bancaire, les dépôts accessibles par chèque et les chèques de voyage) plus les dépôts d’épargne (y compris les comptes de dépôt du marché monétaire), les petits dépôts à terme de moins de 100 000 $ et les actions de fonds d’investissement du marché monétaire de détail.

10 Données économiques de la Réserve fédérale américaine de janvier 1960 à décembre 2023. La masse monétaire M2 avant 1960 est calculée en additionnant les devises détenues par le public, les dépôts rajustés des banques commerciales, les chambres fortes des banques, les actions aurifères monétaires et les dépôts dans des institutions d’épargne non bancaires.

11 Mesurée par l’écart entre les taux des obligations du Trésor à 10 ans et ceux des obligations du Trésor à 2 ans.

12 Une « inversion » signifie que le taux des obligations du Trésor à long terme est inférieur à celui des obligations du Trésor à court terme. L’écart de taux était de 159 points de base le 29 mars 2021 et de -108 points de base le 3 juillet 2023. Un point de base correspond à 1/100 d’un point de pourcentage, soit 0,01 %.

13 La différence de rendement était de -39 points de base le 28 mars 2024.

14 U.S. Bureau of Labor Statistics. Données au 29 février 2024.

 

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